BIENTOT UNE PRIME COVID
Si nous avons essuyé plusieurs refus de la direction Jungheinrich France,
la direction Jugnheinrich à Hambourg decide de reconnaitre l'engagement des salariés de l'entreprise en appliquant le versement d'une prime dite "COVID".
Notre représentant CGT Jungheinrich France au Comité Economique Europeen (CEE) avait demandé lors des séances du mois d'octobre et unanimement avec les élus des autres pays d'Europe le versement de cette prime.
NOUS NOUS REJOUISSONS D'AVOIR ETE ENTENDUS
NELSON NOUS A QUITTE LE 3 DECEMBRE 2018
Les élus CGT Jungheinrich lui ont rendu hommage lors du CE du 11 décembre en ces mots :
"Nelson a apporté à l'entreprise, à cette instance du Comité d'Entreprise, donc aux salariés l'apaisement des debats.
Son intelligence, ses convictions et sa vision des rapports sociaux, nous permettent, aujourd'hui, de jouir d'une qualité d'échanges jamais atteinte chez Jungheinrich depuis de nombreuses années.
Nous, élus de la CGT Jungheinrich, ferons en sorte de continuer son Oeuvre avec ce qu'il nous a transmis ; l'Intelligence, le Respect, l'Esprit constructif et Collectif, le Dialogue.
Merci à toi Nelson"
Les réponses de la direction :
1. Augmentation collective de 3%€ mensuel
La Direction refuse cette revendication sous le pretexte d'avoir investi sur l'embauche de salariés en 2018.
La CGT Jungheinrich developpe ses arguments, et justifie la nécéssité d'augmenter les salaires de maniére collective d'au moins l'inflation afin de préserver le pouvoir d'achat des salariés.
La société ne s'est jamais aussi bien porté et peut trés largement supporter cette augmentation de salaire qui ne represente que le maintien du pouvoir d'achat des salariés qui contribuent à la prosperité de l'entreprise jour après jour.
La très bonne santé financière de la société depuis plusieurs années consécutives permet cet augmentation collective sans mettre l’économie de l’entreprise en péril.
La Direction rétorque que nous avons obtenu plus que l'inflation en augmentation collective lors des NAO 2018 :
L’augmentation de 35€ mensuel OBTENUE par la CGT Jungheinrich à représenté en moyenne une hausse de salaire de :
- 2,5% pour un salaire de 1600€,
- 2% pour un salarie de 2000€,
- 1,3% pour un salaire de 3000€,
- 0,8% pour un salaire de 5000€.
Notre Organisation reconnait avoir difficilement obtenu ce progrès l'année derniére mais n'admet pas cet argument cette année :
l'inflation doit être un minimum tous les ans afin de proteger le pouvoir d'achat face aux augmentations reguliéres des produits de premiére nécéssité, de l'énérgie etc...
La CGT Jungheinrich rappele à la Direction le climat social actuel en France ET dans l'entreprise.
Prochaine réunion le 20 mai, nous continuons à onus battre pour votre intérêt, votre pouvoir d'achat
2. Versement d’une prime d’intéressement de 500€
La CGT Jungheinrich avait bien senti l'effet négatif de la formule utilisée dans le dernier accord, accord que nous n'avons pas signé avec raison.
La Direction déclare qu'il existe la prime de participation et ne confirme pas le souhait d'instaurer une prime supplementaire pour compenser l'inexistance d'interéssement...
3. Instauration d’une prime de vacances de 300€
La Direction refuse cette revendication sous pretexte qu'une prime est soumise aux cotisations sociales.
4. Augmentation de la part patronale de la mutuelle et de la prévoyance
La Direction refuse catégoriquement, pour les mêmes raisons citées ci dessus.
5. Augmentation des primes repas et tickets restaurant
La Direction augmentera les primes repas à hauteur de 1,2% et es tickets restaurants au plafond URSSAFF
6. Augmentation du plafond de la prime d’ancienneté de 15 à 20 ans
La Direction refuse catégoriquement pretextant qu'il serait trop lourd pour l'entreprise d'allonger la prime d'ancienneté de 5 ans.
La CGT Junghienrich précise qu'il n'est pas normal d'inclure la prime d'ancienneté dans l'enveloppe NAO car il ne s'agit pas d'une négociation mais de l'application d'un accord.
La Direction reste sourde aux arguments et "botte en touche" en persistant dans le principe d'imputer les primes d'ancienneté à l'enveloppe NAO (0,25%)
7. Augmentation du budget des œuvres sociales du comité d’entreprise 1%
La Direction nous informe qu'elle souhaite y réfléchir et ne ferme pas la porte cette année... à suivre
8. Extension du 13ème mois pour tous les salariés
La Direction refuse catégoriquement et pécise que cette revendication fera toujours l'objet d'un refus comme l'année derniere et comme pour l'année prochaine...
9. Embauche d’assistants(es) en proportion de l’évolution des services
La Direction affirme avoir 6 postes d'AS supplémentaires pour 2019, 3 sont embauchées ou en cours d'embauches, 3 sont en postes ouverts. Pas d'AP supplémentaire pour cette année.
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NOS DROITS NE SONT PAS RESPONSABLES DU CHOMAGE ! (OIT, INSEE, OCDE...)
Les ordonnances Macron vont encourager et augmenter la precarité des salariés, il s'agit de la plus grande régression sociale organisée par un gouvernement.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur,
c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit »
Où est l’intérêt des salariés dans ces annonces ?
NOS DROITS NE SONT PAS UN FREIN A L'EMBAUCHE
Enquête INSEE
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